Etude (souris) : l’exposition à un environnement riche retarderait Alzheimer

Publié le 22 Mars 2013

L’environnement enrichi bloque, chez la souris, l’effet néfaste des protéines bêta-amyloïdes

 

Le Pr Denis Selkoe, le Pr assistant Shaomin Li et leur équipe d’Harvard ont travaillé sur des souris "de type sauvage" ("wild type animals"), qui ont tendance à mimer de plus près le développement de la maladie d’Alzheimer chez l’homme dans des conditions environnementales (plutôt que des souris fortement prédisposées génétiquement à la maladie).

Ils ont ensuite exposé ces souris sauvages à un "environnement enrichi", avec tous les jours de nouveaux jouets et objets dans leurs enclos.

Les chercheurs ont ensuite constaté que l’exposition prolongée à un environnement enrichi active certains récepteurs du cerveau liés à l’adrénaline. Cette voie de signalisation activée va empêcher les protéines bêta-amyloïdes d’affecter la communication entre les neurones et l’hippocampe (zone du cerveau jouant un rôle central dans le processus de mémorisation).


Il y a donc désormais plusieurs travaux scientifiques, comme ceux résumés ou évoqués ci-dessous, qui montrent que l’exercice physique, l’environnement "enrichi" et un sommeil de bonne qualité retardent, au moins, les dégradations neuronales. De quoi encourager une démarche préventive, d'autant plus importante qu'il n'existe toujnours pas de traitement curatif des démences de type Alzheimer ?

source: Jean-Philippe RIVIERE

(Actualités VIDAL)
 

Etude (souris) : l’exposition à un environnement riche retarderait Alzheimer

Rédigé par julien

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