Evasion fiscale et dérive spéculative : les chiffres d'un scandale
Publié le 5 Avril 2013
30 milliards d’euros
(qui seraient si utiles à la transition énergétique par exemple...)
C’est l’évaluation du manque à gagner pour les finances publiques françaises dû à l’évasion fiscale organisée par les banques (1). Or, sans la complicité d’une banque, l’évasion fiscale est tout simplement impossible. En 2009, les banques françaises disposaient de 460 filiales dans les paradis fiscaux. BNP Paribas en possède 189 à elle seule… la moitié des profits de la Société Générale dans le monde est localisée au Luxembourg ....
Ce sont les chiffres par lesquels un haut fonctionnaire de Bercy peut multiplier son salaire en allant « pantoufler » dans l’industrie financière. En France, la haute fonction publique – tout comme certains politiques – est largement sous influence de la finance suite ici:
"on peut se demander si l'organisation de la discussion sur le mariage pour tous n'a pas été un moyen de divertir le débat de la question bancaire? On a programmé la délibération sur la réforme bancaire le lendemain de la fin des débats parlementaires sur le mariage pour tous....les députés n'ont eu ni le temps ni l'énergie de discuter d'un sujet technique et difficile." Gaël Giraud Télérama du 03/04/13
Evasion fiscale et dérive spéculative : les chiffres d'un scandale
Gaël Giraud, l'auteur d'"Illusion financière", revient sur les chiffres vertigineux de la crise, et pointe le coût de l'évasion fiscale, au cœur de l'affaire Cahuzac et du "Offshore leaks". Ce...